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L'ancien patron du FMI a été interrogé par CNN depuis Paris. Il revient sur un moment "terrible", avouant "ne pas avoir compris ce qui se passait".

est revenu mardi, interrogé par CNN depuis Paris, sur le moment "terrible", il y a deux ans New York, où il a été présenté, menotté, devant les caméras alors qu'il "ne comprenait pas ce qui se passait et pourquoi (il était) l ". Dominique Strauss-Kahn, arrêté par la police après avoir été accusé de viol, le 14 mai 2011, par une femme de chambre guinéenne de l'hôtel Sofitel de New York, a affirmé qu'il avait alors ressenti de la "colère", dans cette interview présentée par CNN comme la première en anglais de l'ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) depuis sa démission de l'institution financière.

"J'étais en colère, je ne comprenais pas ce qui se passait, je ne comprenais pas pourquoi j'étais l . Je comprenais juste qu'il se passait quelque chose que je ne comprenais pas", a indiqué Dominique Strauss-Kahn en évoquant le moment, fréquent aux États-Unis, où une personne qui vient d'être arrêtée est présentée aux caméras et appareils photo des journalistes. "C'est une chose terrible, vraiment. Le problème, c'est que c'est un moment où, dans la société américaine et européenne, vous êtes supposé innocent, vous êtes supposé innocent jusqu' ce que vous soyez jugé coupable", a ajouté Dominique Strauss-Kahn.

Diffusé mercredi dans sa totalité

"On vous montre tout le monde comme si vous étiez un criminel, un moment où personne ne sait si c'est vrai ou pas. Vous êtes peut-être un criminel, peut-être pas. La preuve vient après. Ce n'est pas juste de mettre les gens dans cette position devant le reste du monde quand on ne sait pas ce qu'ils ont fait", a-t-il poursuivi. L'interview, dont l'extrait évoquant brièvement l'affaire du (...)

Revenues frustrées et sans médaille des jeux Olympiques l'été dernier, les joueuses de l'équipe de France de football ne font pas mystère de leurs ambitions pour l'Euro qui débute mercredi en : : le titre, mais devront pour cela régler leurs problèmes offensifs.

La 4e place au Mondial-2011 avait été accueillie comme une bonne surprise, mais celle de l'an dernier aux JO a fait naître beaucoup de regrets.

Alors cette année, les joueuses de Bruno Bini visent haut et ne s?embarrassent pas de précaution: "L'objectif, oui, c'est d'aller chercher la Coupe", a ainsi admis la capitaine Sandrine Soubeyrand.

L'attaquante de Lyon Elodie Thomis est encore plus directe. "L'objectif c'est radical, c'est de gagner. On ne veut pas entendre parler de deuxième place ou d'aller plus loin que dans les dernières compétitions", a-t-elle expliqué l'AFP Clairefontaine, où les Bleues se sont préparées.

"L'équipe de France a des qualités extraordinaires. Je pense qu'il faut élever nos ambitions. On doit avoir l'état d'esprit de se dire qu'on peut gagner. On va aller l -bas l'arme l'épaule, remontées, et on va vraiment aller la chercher", a-t-elle ajouté.

Avant tout, il faudra sortir d'une poule C abordable, où les Françaises affronteront la Russie dès vendredi, puis l'Espagne de la dangereuse attaquante Veronica Boquete le 15 juillet et l'Angleterre, a priori leur principale adversaire, le 18 juillet.

Mais si les Françaises sont aussi ambitieuses, c'est qu'elles ont quelques raisons de l'être.

Souci devant le but

Leurs parcours au Mondial et aux JO leur ont au moins donné confiance en leurs capacités et le groupe que Bini conduira en Suède est un mélange sans doute unique en Bleu de talent et d'expérience.

Le sélectionneur pourra aussi compter sur un banc de qualité et disposera au milieu de terrain d'une multitude de solutions (Soubeyrand, Necib, Abily, Thiney, Bussaglia et même l'ancienne bannie Amandine Henry), ce qu'il qualifie lui même de "problème de riche".

Cette saison, les Bleues ont affronté de grandes équipes (l'Allemagne deux fois, le Brésil deux fois, le Canada, l'Angleterre et les Pays-Bas) et si elles n'ont pas gagné un match, elles n'en ont pas perdu non plus au fil d'une étonnante série de matches nuls, parfois frustrante mais qui a confirmé qu'elles tenaient la route ce niveau.

Depuis leur défaite contre le Canada lors du match pour la 3e place aux JO, les Françaises n'ont en fait perdu qu'un seul match. Problème, il s'agit du dernier.

Samedi Angers, elles ont en effet été battues 2-0 par l'Australie au bout d'une rencontre où elles ont été terriblement inefficaces devant le but, un défaut récurrent. "Vous allez voir, elles vont marquer l'Euro", a pourtant assuré le sélectionneur.

Il le faudra car comme le rappelle Soubeyrand, "les autres équipes travaillent aussi et progressent aussi".

La Suède, 3e au Mondial mais battue par les Bleues en quarts de finale des JO, a ainsi beaucoup d'ambition devant son public et peut s'appuyer sur deux attaquantes redoutables et bien connues en France, la Lyonnaise Schelin et la Parisienne Asslani.

Mais comme souvent, le grand favori est allemand. L'Allemagne reste sur cinq titres consécutifs et malgré les forfaits de six joueuses importantes (Odebrecht, Faisst, Popp, Kullig, Bresonik, Peter), l'équipe de Silvia Neid reste sans doute la mieux armée.

Ces deux-l ne partiront pas ensemble ! Amis dans les années 70, Michel Sardou et ne s'adressait plus la parole depuis plusieurs années. Pire encore, en 2008 lors de l'anniversaire de , Johnny Hallyday avait purement et simplement refusé de serrer la main de son ancien pote. "On s'est fâchés il y a quelques années parce qu'il a fait une vanne sur scène. Il a dit en parlant de Jade : "Johnny avec sa Viêt-cong" et je lui ai plus dit bonjour" révélait Johnny Hallyday dans sa biographie succès, "Dans mes Yeux" co-écrit avec Amanda Sthers. Face ces déclarations, le principal intéressé avait réagi lors d'une interview au quotidien Le Figaro. "Je veux bien qu'on fasse des commentaires sur les Mémoires de La Rochefoucauld, mais ceux de Johnny, je m'en tape" avait lancé Michel Sardou qui avait tenu minimiser la situation en concluant : "il n'y a pas de quoi en faire une montagne".

Aujourd'hui, l'affaire rebondit une nouvelle fois. Dans une longue interview accordée au magazine musical Platine, Michel Mallory, un ami de Johnny Hallyday revient sur la rencontre des deux artistes, alors au sommet de leur gloire. "A cette époque-l , on a voulu faire un espèce de binôme Sardou-Hallyday. Je le sais, j'étais l … On a voulu les faire passer pour deux grands amis alors qu'ils ont l'opposé l'un de l'autre, qui n'ont rien voir : Y en a un qui se couche 7 heures du soir, l'autre, c'est l'heure où il se lève" déclare-t-il. Un peu plus loin dans l'entretien, Michel Mallory annonce, tout de même, qu'il n'a pas "voulu" lire la biographique de Johnny Hallyday. "Pour en revenir au binôme, Johnny étant une star et Sardou qu'une énorme vedette, ils ont pensé que ça donne quelque chose de plus Sardou". L'intéressé appréciera… ou pas !

Demi-finaliste, en attendant mieux, de l'actuelle Coupe du monde des moins de 20 ans avec l'équipe de France, Alphonse Areola (20 ans) n'est pourtant que le troisième gardien du Paris Saint-Germain. Ce Mondial en Turquie a donné des envies au jeune portier parisien.

"Moi, j'ai envie de jouer. Ces matchs de L1, cette Coupe du monde, ça m'a mis en appétit. Ce qui serait bien, c'est que je parte m'aguerrir en L2. Je sais que c'est difficile mais je suis ambitieux, j'ai envie d'être titulaire ici", souligne Areola dans les colonnes de L'Equipe.

Son départ devrait amener le champion de France recruter un nouveau portier.

Tensions et incompréhensions dominaient mardi Guérande (Loire-Atlantique), dont le maire UMP Christophe Priou a envoyé une lettre de démission au préfet pour protester contre l'installation illicite d'une mission de tziganes sur un terrain de sport de sa commune.

Une ordonnance d'expulsion, fixant vendredi midi la date butoir pour évacuer les lieux, a été rendue mardi après-midi, a annoncé mardi soir l'AFP M. Priou.

"Les élus aujourd'hui, ils ont les mêmes problèmes que nous: quand ils trouvent un terrain, ils sont obligés par rapport aux riverains de signaler que ça va être un terrain de +grand passage+... Et l , c'est des pétitions, des refus qui se manifestent", estimait devant la presse mardi Djimmy Mayer, pasteur de la mission protestante évangélique de 150 caravanes au c?ur de la polémique, indiquant avoir l'intention de quitter les lieux l'issue de leurs célébrations religieuses, d'ici une semaine ou deux.

Et la tension était palpable dans le campement mardi en début d'après-midi, chez ces hommes et ces femmes, exaspérés d'être stigmatisés, installés depuis dimanche soir sur le terrain de sport qui jouxte le terrain de football municipal. Ils ont accepté de rencontrer la presse et semblent sincèrement en colère. "Cela nous rappelle les années noires de la Deuxième Guerre mondiale", affirmait l'un des tziganes.

Ils emmènent les journalistes constater qu'ils n'ont rien dégradé en se branchant sur l'eau et l'électricité.

Ils affirment n'avoir pas eu de proposition de terrain lors de leur demande initiale, en mars dernier. Et d'exhiber, comme une litanie, une dizaine de courriers de refus de communes contactées un peu partout en France: "négatif, négatif, négatif... on peut faire le tour de France sans s'arrêter", souligne M. Mayer.

Selon eux, le terrain proposé par la communauté de communes laquelle appartient Guérande, sur la commune voisine d'Herbignac, est "cahoteux, il y a des bosses; avec nos caravanes, on ne peut pas accéder, on n'a pas envie de les abîmer".

Pourtant, sur le terrain effectivement proposé, au bout d'un chemin de terre accessible en roulant très doucement par un véhicule particulier, a constaté l'AFP, le maire socialiste d'Herbignac, Pascal Noël-Racine, affirme avoir déj accueilli en juin pendant deux semaines une mission de 80 caravanes. "Et nous devons accueillir une nouvelle mission lundi prochain", ajoute M. Noël-Racine. Celle qui est actuellement Guérande "ne s'est pas inscrite", ajoute-t-il.

Chacun doit y mettre un peu du sien

La "fête du jeu" de Guérande, organisée par le conseil municipal des adolescents, devait avoir lieu mercredi sur le terrain de sport et a dû être annulée.

"On est désolés pour les organisateurs de la fête mais nous, un moment où un autre, il faut bien qu'on stationne quelque part; on a des enfants, des familles", regrette M. Mayer.

Venu sur place rencontrer les responsables de cette communauté, le directeur de cabinet du préfet de Loire-Atlantique Patrick Lapouze a estimé que les élus avaient "fait des efforts", en mettant disposition le terrain viabilisé d'Herbignac, qu'il venait juste de visiter.

"Chacun doit y mettre un peu du sien, la solution qu'ils (les élus) proposent n'est peut-être pas parfaite, mais elle existe, et moi, elle me semble acceptable. Donc, je demande que les voyageurs de leur côté fassent aussi un effort", a-t-il ajouté.

"Si la mairie le demande, l'appui de la force public sera sans doute accordé"pour faire exécuter la décision de justice, a-t-il indiqué.

M. Lapouze a souligné que M. Priou, dont la démission ne sera effective qu'au terme d'un mois, s'il n'est pas revenu dessus entre temps, était "un geste symbolique fort lié une situation difficile".

"Aujourd'hui, nos concitoyens nous demandent des comptes, mais on est totalement incapables de les rendre, on est impuissants", a déclaré Christophe Priou l'AFP mardi pour expliquer son geste.

Il a en revanche souligné que sa décision n'avait rien voir avec les déclarations de Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, qui a créé la polémique après avoir promis dimanche de "mater" les gens du voyage de sa ville, taxant de "délinquants" ceux qui s'installent sur des terrains non aménagés.

Jean-Marc Ayrault a dévoilé mardi un plan d'investissements pour les dix ans venir qui recycle nombre de chantiers déj engagés, mais sera doté d'une enveloppe de 12 milliards d'euros et conditionné des critères écologiques pour amadouer les partenaires Verts de la majorité.

Alors que des voix ne cessent de s'élever dans la majorité pour réclamer moins de rigueur, le gouvernement veut ainsi montrer que la réduction du déficit ne constitue pas le seul horizon. "L'investissement public doit être ciblé, réfléchi, rigoureux", a résumé le chef du gouvernement l'université Jussieu Paris.

Ce plan d'investissements, demandé le 6 mai par François Hollande pour lancer l'an II du quinquennat, sera ainsi doté de 12 milliards d'euros pour les dix années qui viennent, a annoncé M. Ayrault.

Le Premier ministre a souhaité "placer ce programme sous le double emblème de la compétitivité et de la transition écologique", selon son entourage.

Son financement est ainsi conçu pour avoir un "impact minimal" sur la trajectoire de rétablissement des comptes publics.

Il sera en partie assuré par des ventes de participations de l?État dans des entreprises publiques. L?État a déj cédé des parts dans l'équipementier aéronautique Safran et dans le groupe d'aéronautique et de défense EADS au cours des derniers mois.

Parmi ces 12 milliards, "la moitié" sera "consacrée" directement ou indirectement " la transition écologique", a promis M. Ayrault. Une semaine après le limogeage de Delphine Batho et ses violentes critiques contre la ligne politique suivie, le gouvernement peut donc afficher des ambitions écologiques intactes.

"Linky" M. Ayrault a ainsi annoncé la généralisation d'ici 2020 du compteur électrique intelligent Linky qui permet notamment des économies d'énergie et des relevés distance.

Un appel d'offres sera lancé cet été pour installer 3 millions de ces compteurs d'ici 2016, avant le remplacement de la totalité des 35 millions de compteurs actuels d'ici 2020.

Le coût de cette généralisation, soit environ 5 milliards d'euros, devrait être pris en charge par EDF.

Cette annonce n'a pas suffi convaincre Mme Batho qui a estimé peu après la présentation du plan que celui-ci "ne permett(ait) malheureusement pas de doter la transition énergétique des moyens nécessaires sa concrétisation".

Pour elle, après les annonces du Premier ministre, son "alerte était fondée, (son) plus grand regret".

Renouvellement intégral des trains Intercités entre 2015 et 2025

Intercités De son côté, la Fondation Nicolas Hulot a également estimé qu'"il manque des choses, si on comprend bien les chiffres". "Ce plan de croissance est dérisoire", a jugé Patrick Devedjian, l'ex-ministre UMP de la Relance.

Le budget de l'assurance maladie et l'enveloppe de dépenses hospitalières seront pour leur part mis contribution hauteur de 4,5 milliards d'euros par an en faveur de la modernisation des établissements, a ajouté M. Ayrault.

Autre gros morceau de ce plan d'investissements d'avenir, les transports.

Le gouvernement a voulu rompre, selon Matignon, avec la "logique de grands projets pharaoniques sans le début d'un financement". "La logique est inverse, on part des besoins des territoires", a-t-on expliqué.

L'objectif est ainsi de concentrer les investissements sur le réseau déj existant et sur les transports du quotidien. "Une ligne TGV 1milliards d'euros, c'est quatre fois le remplacement de tous les trains Corail de France", a-t-on relevé Matignon.

"Les trains Intercités, qui maillent vraiment le territoire et qui facilitent la mobilité, seront intégralement renouvelés entre 2015 et 2025", a promis M. Ayrault.

L?État doit lancer dès cet été une première commande, "d'un minimum de 500 millions d'euros pour des trains neufs", a expliqué le chef du gouvernement. Ils doivent permettre d'assurer "un service plus efficace, plus confortable, plus accessible financièrement".

Un appel d'offres doit être lancé dès 2015 pour une deuxième tranche d'investissements, prévue l'horizon 2018-2019, a précisé Matignon. Il doit permettre de renouveler les anciens trains Corail.

Pour les lignes grande vitesse, le gouvernement maintient le lancement des travaux avant 2030 de la seule ligne Bordeaux-Toulouse. Les autres LGV (Bordeaux-Hendaye, Paris-Orléans-Clermont-Lyon, Poitiers-Limoges, seconde phase de la LGV Rhin-Rhône...) sont renvoyées l'après-2030.

La priorité sera aussi donnée un certain nombre de grands "n?uds ferroviaires", destinés désengorger de nombreuses gares, comme les gares de Lyon et Saint-Lazare Paris, la Part-Dieu Lyon ou Saint-Charles Marseille.

C'est un joyau architectural, œuvre de Louis Le Vau, qui est en flammes. L'hôtel Lambert, situé la pointe de l'île Saint-Louis Paris, a été ravagé par un incendie, dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 juillet, d'après les sapeurs-pompiers. Le bâtiment, racheté en 2007 par le frère de l'émir du Qatar, était en restauration. Un journaliste de France 2 a tweeté une photo de l'hôtel en flammes.

170 pompiers sur place. pic.twitter.com/wKegJyYitF

Le feu, qui n'a fait aucune victime, a pris au milieu de la nuit dans la toiture de cet hôtel particulier du XVIIe siècle, classé monument historique. Il "s'est propagé assez vite puisque le bâtiment est vide et en pleine rénovation, et l'intervention est compliquée puisque l'on a une fragilisation de la structure", a expliqué le lieutenant-colonel Pascal Le Testu. A 5 heures du matin, 140 pompiers luttaient toujours contre les flammes qui n'avaient pas encore été circonscrites et menaçaient de se propager aux immeubles adjacents. Un sapeur-pompier a été légèrement blessé.

"C'est vraiment une catastrophe car nous nous sommes battus pour que les fresques de la galerie Hercule soient conservées dans le projet de rénovation, et l , tout est parti en fumée ou bien noyé sous les eaux", s'est désolée une voisine, interrogée par l'AFP. "Avec les travaux qui durent depuis des années, il doit y avoir plein de produits chimiques inflammables et puis beaucoup de bois, donc cela dure et les pompiers nous ont prévenus que l'on ne pourrait pas rentrer vers nous avant au plus tôt 6h30."